
Télémédecine ? Oui mais…
publié le 27 février 2025
Les pratiques de télémédecine se sont multipliées ce dernières années sans toutefois devenir une habitude ou une solution considérée comme allant de soi.
Nombre d’études et d’évaluations se sont succédées, en particulier depuis la période du Covid. Et les constats sur les causes de réticence et/ou lenteurs d’adoption ont déjà souvent été publiés.
Un récent article publié sur Medscape résume les principaux obstacles à cette adoption ou à une extension des usages.
Les voici…
Du côté des systèmes de santé : “la connectivité, l’infrastructure et le coût des plateformes spécifiques pour l’interprétation des images et l’analyse clinique en laboratoire, ainsi que les outils pour assurer un stockage sécurisé des informations personnelles, restent des défis majeurs.”
Dans le camp des médecins : “les principales limites sont l’impossibilité de réaliser un examen physique direct, la difficulté à évaluer les changements de couleur de la peau qui seraient évidents lors d’une consultation en personne et les restrictions pour effectuer un examen physique complet. De même, des doutes peuvent surgir quant à la fiabilité des informations obtenues par des moyens numériques.”
Du côté de l’accueil réservé par les patients : “la méfiance, le manque de connaissances dans l’utilisation des outils technologiques et le sentiment d’“impersonnalisation” peuvent entraver l’adoption de la télémédecine. En outre, la perception qu’ils ont de l’apparence du médecin et de l’arrière-plan du cabinet pendant la consultation virtuelle peut influencer leur expérience et leur niveau de confiance dans les soins reçus.”